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 Une page d’histoire

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FAB
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MessageSujet: Une page d’histoire   Une page d’histoire EmptyJeu 22 Sep - 9:52

Une page d’histoire

L’équipe de France a écrit l’une des plus belles pages de son histoire mardi en battant la Serbie-Monténégro chez elle en barrages de l’Euro (74-71). Si les Bleus savourent ce succès, ils ne veulent pas s’arrêter là et doivent déjà penser à la Lituanie, futur adversaire en quarts de finale.

Par Emmanuel Quintin

Un Parker retrouvé
Il fallait un exploit. Les Bleus l’ont realisé. Obligée de battre la Serbie-Monténégro, double championne du monde en titre, à domicile pour poursuivre l’aventure dans cet Euro 2005, l’équipe de France a sorti le match qu’il fallait. Plein d’envie, d’agressivité et d’efficacité. On savait avant cette rencontre que la défense tricolore était en place (64,6 points encaissés en trois matches lors du premier tour) mais que l’attaque bleue était patraque (62,3 points, 20,6% de réussite à trois points, 48,6% aux lancers-francs), à l’image de Tony Parker, transparent au premier tour. Pour remédier à ce problème, Claude Bergeaud a tenté, et réussi, un énorme coup de poker en laissant le meneur de jeu des Spurs sur le banc au coup d’envoi, confiant les clés de la maison bleue à Antoine Rigaudeau. L’ancien Bolonais a ainsi pu décharger son jeune coéquipier de la pression pesant sur lui depuis le début de cet Euro. «Avec Claude (Bergeaud), on avait décidé que je sortirai du banc, que je jouerai peut-être moins de minutes pour justement les jouer à fond. Et ça a bien marché aujourd'hui. Là, je me sens bien. J’ai pris de la confiance et j’espère continuer sur cette lancée», expliquait le double champion NBA, auteur de son meilleur match de la compétition (13 points, 3 passes et 2 interceptions).

Pourtant, la partie avait plutôt mal commencé pour les Français. Emmenés par le tandem Jaric-Rakocevic, les Serbes viraient en tête à l’issue du premier quart-temps et prenaient le large dans le deuxième grâce à une adresse diabolique à trois points (5/7 à la 13e minute). Menés 22-34, puis 24-38 (16e), le plus gros écart de la partie, les Français étaient bien loin d’entrevoir la victoire. «La différence entre ce soir et les autres matches, c’est la solidarité dont a fait preuve l’équipe», faisait remarquer Claude Bergeaud. Cette solidarité qui permettait aux Bleus de resserrer la garde, d’établir une défense de zone qui gênait les joueurs des Balkans et de recoller à -4 (35-39, 19e). Malgré cinq nouveaux points des hommes de Zeljko Obradovic, dont un nouveau tir primé de Radmanovic (4/5 au total dans cet exercice), le match avait changé d’âme. Les Serbes n’étaient plus aussi sereins et les Bleus commençaient à croire en leurs chances malgré un déficit de neuf points à la pause (35-44).

Ne pas s'enflammer
En seconde période, les Tricolores refaisaient peu à peu leur retard jusqu’à s’offrir cinq points d’avance (63-58, 33e). Les Serbes ne s’en remettraient pas. «Les Serbes n’ont pas vraiment craqué au cours de cette rencontre. Ils ont eu 14 points d’avance, nous sommes revenus petit à petit sur eux et nous avons pris finalement cinq points d’avance à cinq minutes de la fin du match. A partir de ce moment, ils étaient moins en confiance, ce qui explique leur manque de réussite à 3 points», analyse Tony Parker sur son site internet. Euphoriques, efficaces (même aux lancers francs avec un correct 16/23), les Bleus faisaient même le spectacle dans le dernier quart-temps, à l’image de ce contre de Diaw sur Jaric ou ce alley-hoop du néo-Sun sur une passe aérienne de Parker. Plus rien ne semblait pouvoir arriver à cette équipe qui contrôlait parfaitement la fin de rencontre, se permettant même de terminer les deux dernières minutes avec aucun joueur à plus de 2,02 m face aux géants serbes Rebraca et Krstic (2,12 m). Au final, les Tricolores conservaient trois longueurs d’avance (74-71) pour décrocher leur première victoire en compétition officielle face aux joueurs des Balkans et accéder à leur quatrième quart de finale consécutif à l’Euro (seules la Russie et l’Espagne ont fait aussi bien).

«C'est un exploit, il n'y a pas d'autre mot. Nous avons tenu sur quarante minutes malgré quelques passages à vide. On a joué comme il le fallait, sur nos qualités et sans avoir peur de l'ambiance», jubilait Antoine Rigaudeau, impeccable capitaine de route mardi soir (14 points, 5 rebonds, 2 passes). «Merci aux joueurs de m’avoir offert cette victoire car la Serbie est un pays que j’aime et son basket également», déclarait Claude Bergeaud. S’ils sont montés sur un nuage à Novi Sad, les Bleus n’ont cependant pas le temps de savourer et doivent redescendre très vite sur terre pour préparer le quart de finale de jeudi face à la Lituanie, à Belgrade. «On doit se souvenir que l’objectif c’est le Mondial et donc les six premières places. Si on veut remplir cet objectif, il faut gagner au moins un des deux matches qu'il nous reste à jouer. Sinon, on reste sur un exploit historique de battre la Serbie, mais ça, aujourd'hui, je m'en moque», prévenait déjà le sélectionneur national au sortir des vestiaires. «Il ne faut pas qu’on s’enflamme. C’est vrai que c’est une grosse victoire. Ce n’est pas tous les jours que tu bats les Serbes chez eux. Je ne vais pas faire la fine bouche mais ce serait vraiment dommage si on s’arrêtait là», renchérit Tony Parker. «Ce soir (Ndlr : mardi), nous avions peur et nous avons réalisé qu’il fallait jouer tous ensemble et se montrer patients pour s’en sortir. Il faudra aussi avoir peur de la Lituanie», concluait le sélectionneur national. Car même sans leurs deux grandes stars, Macijauskas et Jasikevicius, les Lituaniens sont encore redoutables, comme en témoignent leurs succès sans bavure contre la Turquie (+12) et la Croatie (+18) au premier tour. Méfiance donc, car ce serait vraiment trop bête de quitter si tôt la compétition après un match ayant laissé espérer tant de belles choses.
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